L’Amicale du Nid, qui avait mobilisé les député.es européen.nes pour ce vote, salue l’adoption du « rapport sur la réglementation de la prostitution dans l’UE : ses implications transfrontalières et son impact sur l’égalité des sexes et les droits des femmes », qui deviendra une résolution européenne.
Ce vote de défense du modèle abolitionniste est une victoire pour les personnes en situation de prostitution et un système prostitutionnel qui intrinsèquement produit des violences.
Par l’adoption de ce rapport, les parlementaires européen.nes affirment :
- Que la prostitution n’est ni une forme de travail ni un choix individuel, mais un système de violences basé sur de multiples schémas multidimensionnel de discriminations (sexiste, économique, racial…)
- Que la prostitution n’est pas un « travail sexuel » (comme considéré en Allemagne, Pays-Bas, Belgique)
- L’appel à l’adoption du modèle abolitionniste aux impacts jugés positifs (comme les législations en Suède, France, Irlande) en adoptant toutes ses composantes : dépénalisation des personnes en situation de prostitution et accès à des parcours de sortie de la prostitution, pénalisation de l’achat d’actes sexuels et du proxénétisme dans toutes ses composantes.
Ce vote est un signal fort envoyé dans le cadre de la procédure en cours contre l’État français et sa législation pénalisant l’achat d’actes sexuels devant la Cour européenne des droits de l’homme.
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