ERNESTINE RONAI REMET LES INSIGNES DE LA LÉGION D’HONNEUR A LA PRÉSIDENTE DE L’AMICALE DU NID

Vendredi 21 avril dernier, à la mairie du 10e arrondissement de Paris – en présence d’Alexandra CORDEBARD, maire du 10e arrondissement de Paris et de Kim CHIUSANO déléguée à l’Égalité Femmes /Hommes, de sa famille et de très nombreux·ses représentant·es d’associations engagées dans la lutte contre la  prostitution – Marie-Hélène FRANJOU, Présidente de l’Amicale du Nid, recevait les insignes de la Légion d’Honneur des mains d’Ernestine RONAI, officière de la Légion d’Honneur et Directrice de l’Observatoire des violences envers les femmes de Seine Saint Denis.

 

« Ce sont les « clients » qui sont à l’origine de la prostitution, du proxénétisme et de la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle. Sans leur demande, prostitution, proxénétisme et traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle n’existeraient pas.

Les personnes en situation de prostitution sont la cible permanente de violences multiples physiques, sexuelles et psychiques qui ont de terribles conséquences sur leur santé et leur vie.

 

Certains contestent le terme de « victimes ». Est-ce pour passer sous silence que des auteurs de violences existent, que les acheteurs d’actes sexuels en font partie, que l’annulation de leur demande permettrait de faire disparaitre la prostitution ?

La prostitution rapporte presqu’autant d’argent que les trafics de drogue ou d’armes et l’argent ne va pas toujours, loin de là, aux personnes en situation de prostitution ».

 

La Présidente a dit partager l’honneur qui lui était fait avec tou·tes les bénévoles et professionnel·les salarié·es de l’Amicale du Nid qui accompagnent les personnes en situation de prostitution pour obtenir leurs droits et aller vers une autre vie, font de la prévention et de l’accompagnement auprès de mineur·es et des formations de qualité auprès de professionnel·les.

 

La Ministre à l’égalité entre les femmes et les hommes, Isabelle Lonvis-Rome affirme que : « L’enjeu n’est pas a priori de légiférer mais de booster le cadre législatif existant »

« C’est une affirmation partagée et nous attendons sa mise en actes » a conclu Marie-Hélène FRANJOU.

 

Maud Olivier, ancienne députée de l’Essonne et rapporteure de la loi Olivier-Coutelle du 13 avril 2016, était présente.

 

Étaient également représentées :, la Fondation Scelles, CAP International, Le Mouvement du Nid, la Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes – CLEF, Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir – FDFA, la Fédération Nationale pour les CIDFF, la Coalition Internationale pour l’Abolition de la Maternité Substitutive – CIAMS, Osez le Féminisme – OLF, le Collectif Féministe contre le Viol – CFCV, la Ligue Internationale pour le Droit des Femmes, le Front Féministe, l’Assemblée des Femmes, la Fédération Solidarité Femmes, la Fédération Groupe femmes pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles, l’Institut Emilie du Châtelet et les Vieilleuses.